Comme tu regardes le ciel étoilé, dans ce train Paris-Briançon, tu as fait trois vœux :
Définir les six fonctions du langage, retrouver le mari de mon frère, et faire un état des lieux avec la discrétion et la légèreté qui te caractérisent.
Tu souhaites apaiser nos tempêtes, nos jours brûlés et faire toute la vérité sur la lumière. Une odeur de poulets grillés se fait soudain sentir. Je serai le feu de nos jours brûlés, écris-tu sur tes carnets de notes. S’adapter, tu l’as toujours fait, lorsque tu chantais Come Prima, cette chanson douce, avec le petit polémiste, le passeur et le roi fantôme. Il fallait entendre le rire des déesses. Comme toi, je suis une fille sans histoire, qui reste seule en sa demeure. Je suis la fille qu’on appelle Eden, qui aime vivre avec ses sœurs, écouter le chant de la pluie qui est aussi le chant d’Achille, feu mon mari, à qui je dis parfois : Ton absence n’est que ténèbres. Où que j’aille, au nord du monde, de mon plein gré, ou encore que je fasse le voyage dans l’Est, jamais je ne t’oublierai, toi, mon maître et mon vainqueur.
36 des 70 titres de notre nouveau Lison futé composent ce texte loufoque. Bonnes lectures d’été !
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